Marchons à la lumière de l'Eternel

Dans le hall d'entrée du bâtiment des Nations unies à New York est inscrite cette parole : "De leurs épées, ils forgeront des socs et de leurs lances des serpes; une nation n'élèvera plus l'épée contre une autre et l'on n'apprendra plus la guerre." Tel était le vœu formulé par l'ONU, l'Organisation des Nations Unies après la 2e guerre mondiale. Par ailleurs, la Déclaration des droits de l'homme prononcée en 1948 par les mêmes Nations Unies se veut universelle, c'est-à-dire valable pour tous et partout.
En préambule, cette déclaration affirme avec force : "L'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres et libérés de la terreur et de la misère est la plus haute aspiration de l'homme." 54 ans après la création de l'ONU et par rapport au souhait formulé par cette déclaration des droits de l'homme affirmée avec force, nul ne peut s'empêcher de se poser la question suivante : qu'en est-il donc aujourd'hui ? Impossible de ne pas se poser cette question, quand les actualités tant nationales qu'internationales, nous révèlent quotidiennement les turpitudes du monde dans lesquelles nous vivons, conflits fratricides et inter-états, affaires de mœurs et de corruptions, crimes et délits, perversions, complicités et trafics de tous genres, et que sais-je encore ! Tel est le lot quotidien des informations que nous recevons de par le monde.
Ces temps-ci, c'est le trafic et l'exploitation des enfants et mineurs, le terrorisme, la crise en Côte d'Ivoire, la déclaration de guerre des États-Unis contre l'Iraq qui nous préoccupent, en plus de cela on note avec amertume qu'une minorité s'accapare de toutes les richesses du monde et d'une nation. Seuls quelques-uns peuvent se loger décemment, se soigner dans des hôpitaux, bien se nourrir et pouvoir instruire leurs enfants dans les meilleures écoles et institutions de formation. Nous pouvons allonger cette liste : cela est tout aussi valable ailleurs qu'ici au Togo.

Comment expliquer autant de terreur, de violence, d'injustice, d'immoralité, de manque d'équité, de malhonnêteté de par le monde aujourd'hui ? Les nombreux foyers de conflits qui ont éclaté depuis 1948 et qui continuent de plus belle aujourd'hui ont démontré qu'il était impossible à l'homme de réaliser par lui-même ce rêve de l'ONU emprunté au prophète Ésaïe. Mais alors, il importe de chercher les causes de cet échec cuisant de l'homme.
A notre humble avis, la seule cause est l'insatisfaction de l'homme et son égoïsme, l'homme qui est incapable d'aimer d'un amour désintéressé. Il a écarté Dieu de tous ces schémas de pensées. En effet aujourd'hui, l'homme est devenu son propre centre. Il veut s'affranchir de tout ce qui le relie à Dieu et il cherche à assouvir toutes ses convoitises, ses pulsions, ses désirs sexuels désordonnés, son goût insensé du pouvoir, son amour immodéré de l'argent, sans rendre compte à qui que ce soit. Et la législation aussi assouplit de plus en plus les règles pour que chacun puisse agir selon son bon plaisir. Et alors ce qui était répréhensible hier, est toléré aujourd'hui avant d'être légalisé demain. L'insatisfaction et l'égoïsme sont comme un ver rongeur dans un fruit et qui est entré dans l'homme.
Où allons-nous ? Où va le monde ? Est-ce la fin des temps ? Ces choses sont-elles des signes avant-coureurs de la fin des temps ? Nous ne saurions le dire, l'affirmer, mais la Parole de Dieu nous révèle sa pensée, son désir sur les sujets les plus concrets de notre existence. En effet, Dieu désire pour chacune de ses créatures, une vie heureuse, c'est-à-dire une vie en harmonie avec ce qu'Il approuve. En effet, si la Parole de Dieu forme nos pensées et constitue le fil à plomb de notre vie, inspire et guide nos actions, alors nous serons réellement libres et libérés de toute terreur, libérés de toute misère.
Et la parole de Dieu rapportée par le prophète Esaïe au verset 4 nous dit : De leurs épées, ils forgeront des outils… pour promouvoir la vie, pour promouvoir l'homme, pour ainsi dire. On n'a pas non plus à faire la guerre. "…une nation ne s'élèvera plus l'épée contre une autre…", mais force est de constater aujourd'hui, mes frères et sœurs - et c'est lamentable - que toutes les nations s'arment les unes contre les autres. Des milliards et des milliards de dollars sont investis dans l'armement. La dernière fois nous écoutions les informations : ce que les USA consentent pour la guerre, pour l'armement pourrait permettre la formation de tous les enfants du monde pendant 10 ans !
Et cela est utilisé pour tuer l'homme. Imaginons un peu : si tout cela était converti dans du social pour la promotion de l'homme, le monde ne serait-il pas un paradis ! Chers frères et sœurs en Christ, voilà où nous allons si nous voulons toujours écarter Dieu de notre vie, de nos pensées.

Jésus-Christ, le médiateur entre Dieu et les hommes, au terme de sa mission terrestre et sentant sa montée au ciel proche, conscient du désarroi que ce départ pourrait provoquer chez ses disciples, tant sur le plan spirituel, moral que psychologique, les réconforte en ces termes et leur parla avec amour : "Que votre cœur ne se trouble point !" Il y a dans cette phrase 3 mots sur lesquels je voudrais que nous nous appesantissions un peu. D'abord, le mot votre, cela signifie que même si les autres sont accablés par les peines du temps présent, par les turpitudes du monde les conduisant à une apathie ou une léthargie spirituelle : que ce ne soit pas le cas pour vous ! Le 2e mot c'est le mot cœur, le cœur désignant l'homme total dans un sens large : que celui des disciples soit gardé dans une totale confiance en Dieu, en son Seigneur ! Et le 3e mot c'est le mot trouble : que vous ne soyez pas désemparés et agités, les disciples du Christ plus que les autres doivent garder leur esprit apaisé quand ailleurs tout est sujet d'inquiétude, ils trouvent à la suite du Christ, le remède contre ce trouble, c'est de croire. Croyez !
En croyant en Christ comme médiateur entre Dieu et les hommes, nous gagnons le réconfort et le bonheur du ciel est décrit comme celui de la maison d'un père et cette demeure sera nôtre jusqu'à la fin. Dans les paroles de réconfort du Seigneur Jésus à ses disciples, nous ne pouvons passer sous silence ce qui est dit au verset 6 : "Je suis le chemin, la vérité, la vie." Et ici également je voudrais que nous nous appesantissions sur 3 mots : le chemin, la vérité, la vie. Christ est le chemin du pécheur vers le père et le ciel. Dans sa personne comme Dieu manifesté dans la chair, dans son sacrifice expiateur et comme notre avocat. Il est la vérité comme accomplissement de toutes les prophéties du Sauveur. Quand l'épreuve est rude, les paroles du Christ : "Je suis la vérité…" nous élève aussitôt au domaine où ne peuvent entrer ni le doute ni le mensonge. Christ, fils de Dieu et fils de l'homme puisqu'il réunit le visible et l'invisible, Christ qui réconcilie le pécheur avec Celui qui est saint, sans péché. En lui demeure éternellement et essentiellement tout ce qui nous est présenté dans les images qui nous entourent. Ordre, beauté, pureté, amour et c'est cette vérité-là qui veut reproduite en nous. Il est la vie, par lequel l'esprit qui donne la vie vers un être, celui qui est mort dans le péché.

Nul ne peut s'approcher de Dieu comme d'un père s'il n'a pas été ressuscité par lui comme étant la vie et enseigné par lui comme étant la vérité, à venir par lui comme étant le chemin. Par Christ, comme étant le chemin, nos prières vont à Dieu, ses bénédictions viennent à nous. C'est pour cela que nous terminons toujours nos requêtes par le mérite de notre Seigneur Jésus-Christ.
Bien-aimés dans le Seigneur, malheureusement aujourd'hui nombreux sont encore ceux et celles d'une manière ou d'une autre qui cherchent encore la vérité et la vie, la lumière, la puissance en dehors de Jésus-Christ. Et pour ce faire, ils s'inscrivent dans telle ou telle loge, adhèrent à telle ou telle société secrète, ils font partie de telle organisation soi-disant philanthropique, que sais-je ?, s'adonnent à telle ou telle pratique, tant dans notre milieu qu'ailleurs et tout ceci pour être puissants, pour donner l'illusion d'être invulnérable et tout cela les conduisant à perdre en eux toute trace d'humanité. Ils ne sont plus des hommes, comme par malheur leur cible privilégiée ce sont des jeunes, et leur méthode est aussi subtile, irrésistible.
Bien-aimés dans le Seigneur que servira-t-il à l'homme d'avoir tout le monde s'il perdait son âme ?
Ac 4, 12. "Il n'y a de salut en aucun autre nom; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions avoir la vie sauve." Et pour joindre l'acte à la parole, Jésus-Christ donne ce chèque en blanc à ses disciples. "Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai." Un chèque en blanc ! A chacun de nous d'y inscrire ce dont il a besoin et au nom du Christ, Christ le fera. Chers frères et sœurs en Christ, quel guru, quel grand maître pourrait donner cette parole ? Il n'y en a pas ! Christ dit, voilà le chèque que tu as en main, signe-le, mets ce dont tu as besoin en mon nom, je le ferai parce que je vais au Père.
Toi aussi qui m'écoutes, tous ceux qui m'écoutez aujourd'hui, tout ce que vous avez comme problème, d'inquiétude, inscrivez-le sur le chèque que le Christ vous a donné, vous aurez satisfaction. Que son esprit nous vienne en aide.

Amen !