Culte de la Pentecôte, transmis en direct de l'église réformée de Bellinzone (TI)

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Chère communauté, chères et chers jeunes, chères familles des confirmants, et à vous tous qui nous suivez devant les écrans de télévision,

Aujourd’hui toutes les églises chrétiennes fêtent la descente de l’Esprit Saint sur l’église, cinquante jours après la résurrection du Christ.

Que l’on traite d’un événement miraculeux tous l’admettent, même si les opinions divergent quand à établir en quoi a consisté exactement le miracle.

Quelques-uns sont restés frappés par les phénomènes qui accompagnèrent la descente de l’Esprit Saint, les langues de feu et le vent impétueux, d’autres au contraire par le fait que les disciples parlèrent en langue.

Personnellement, je retiens que le miracle a principalement consisté dans le fait qu’à un certain point, des hommes et des femmes apeurés, remplis de crainte, repliés sur eux-mêmes, incapables de témoigner, prirent courage et pour la première fois dans leur vie commencèrent à parler non pas des faits de leur vie mais des grandes choses que Dieu avait faites.
Quelle fut la raison de ce qui, de quel que point de vue que nous puissions juger, fut un vrai et typique miracle ?

Si nous lisons le texte du premier chapitre des Actes des Apôtres, dans lequel nous sont reportées les dernières paroles prononcées par Christ avant de monter au ciel, nous sommes en mesure d’en saisir le pourquoi. Vous recevrez une puissance, leur dit-il, et vous serez mes témoins en Judée et en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre.

Le terme grec dunamis, qui revient 118 fois dans le Nouveau Testament, est traduit en français par le mot puissance et en tant que tel marque principalement une qualité essentielle de Dieu, que non par hasard le Crédo apostolique à deux occasions confesse être Tout Puissant et à qui la prière du Notre Père attribue non seulement le règne et la gloire, mais aussi la puissance.
L’évangéliste Luc, reportant le paroles du Christ, étend et promet l’attribution de cette puissance, qui je le répète revient seulement à Dieu, aux apôtres et en général à tous ceux qui, recevant le baptême de l’Esprit, furent, sont et seront appelés à témoigner de Sa parole.

De quelle puissance s’agit-il ? La seule réponse est : la puissance du Christ, non pas celle qui est physique ou économique ou militaire, mais celle - bien plus importante - de caractère spirituel, qui a permis aux apôtres, au premier martyr chrétien Etienne et à d’innombrables générations de croyants de surmonter violences et persécutions de tous genres pour rester fidèles à Dieu.

Vous recevrez une puissance, leur dit-il, et vous serez mes témoins en Judée et en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre.

Avec la Pentecôte commença l’histoire du témoignage de l’Eglise dans le monde. Après Pâques et avant Pentecôte, il n’avait pas existé une Eglise vraie et typique, mais seulement un groupe de personnes isolées qui se réunissaient ensemble, comme on fréquente un club ou un cercle, mais qui ne constituaient pas encore une Eglise, qui retenaient que Dieu était irrémédiablement lointain, et qui n’avaient pas compris qu’en réalité Dieu, au moyen de l’Esprit Saint, est en mesure d’être non seulement dans les cieux, mais aussi sur terre avec Son église.

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