Espérance déraisonnable

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Bonjour chers frères et sœurs, cher public du Victoria-Hall et chers auditeurs de la Radio Suisse romande, je vous salue tous dans le Nom du Seigneur Jésus ! Il est encore temps pour moi de vous souhaiter une année toute neuve 2002 bénie par Dieu, en paix du coeur, joies profondes, bonne santé et travail gratifiant, circonstances personnelles et familiales heureuses et, surtout, relation déterminante avec Dieu, par Jésus, son Fils, et par l'Esprit Saint, le Grand communicateur de Dieu !
Dans la semaine de prière 2002 de l'Alliance Évangélique Romande, il nous a été proposé huit thèmes de réflexion sur la nature de Dieu afin de nourrir notre prière. Celui qui guide notre méditation de ce jour est "le Dieu de l'espérance", les deux lectures de la Bible que vous venez d'entendre y font référence.

Nous avons tiré notre première lecture d'un chapitre de l'évangile selon Matthieu, le 24e, qui reçoit souvent chez les commentateurs, le titre de "petite Apocalypse". Cela n'apparaît pas forcément comme un élément rassurant pour nous, n'est-ce pas ? Jésus annonce à ses disciples des "jours de détresse", de grands et terribles phénomènes dans le monde astral et des ébranlements conséquents dans le ciel qui auront un impact sur la terre. Il prédit le "signe du Fils de l'homme", des lamentations nationales parmi les peuples et le retour du Sauveur sur les "nuées du ciel", ce qui a été interprété comme des armées d'anges.
Une grande trompette sonnera et les élus de Dieu, ceux et celles qui auront été choisis par lui, parce qu'ils l'auront eux-mêmes choisi pendant leur vie sur la terre, seront rassemblés d'un bout du monde à l'autre.
Cependant, loin de moi le désir de faire peur à qui que ce soit par un discours apocalyptique ! D'ailleurs, l'Apocalypse n'est pas ce que l'on dit ! A part les prophéties pour le futur et les terribles jugements de Dieu, le dernier livre de la Bible comprend bien d'autres choses, par exemple dix merveilleux chants de louange, sept mentions d'un bonheur possible, la disparition du mal sous toutes ses formes et des annonces d'une ville sainte et belle, où il fait bon vivre, la Nouvelle Jérusalem qui descend du ciel. Il y aurait de quoi espérer !
Certains de nos contemporains ont poussé un grand soupir de soulagement quand l'année 2001 s'est terminée. Catastrophes naturelles, conflits armés sans fin jusqu'à des guerres entre croyants de différentes religions ou confessions chrétiennes, actes terroristes aux USA et en Israël, rien, presque rien ne nous aura été épargné.

La session d'automne de nos Chambres fédérales suivait directement les tragiques événements du 11 septembre 2001 à New York, Washington et en Pennsylvanie. L'atmosphère restait lourde au Palais fédéral, d'autant plus que la Suisse ne sera pas épargnée non plus. Rappelons-nous le 27 septembre, la tuerie au Parlement cantonal de Zoug, le 24 octobre, l'accident et l'incendie dans le tunnel du Gotthard et le 24 novembre, l'accident de l'avion de Crossair. Notre Président de la Confédération, Monsieur Moritz Leuenberger posera la terrible question en date du 29 novembre : "Y a-t-il une malédiction sur notre pays pour que tant de malheurs nous arrivent ?" Mais, en faisant son bilan tout à la fin de l'année, il conclura : "Les catastrophes ont peut-être contribué à resserrer la cohésion nationale."
J'étais à ma place au Palais fédéral le 27 septembre, comme "intercesseur qui prie pour les ministres et les parlementaires", c'est là ma nouvelle vocation de pasteur, le jour de la tuerie de Zoug, pour prier en faveur de plusieurs, et essayer de répondre à leurs questions, pour semer un peu d'espérance en Dieu.
Le 16 novembre sur la Place fédérale, lors d'une grande manifestation du personnel de la Swissair, après la débâcle dont certains ont écrit : "Toutes proportions gardées, et dans un tout autre domaine, voilà encore une tour qui a été ébranlée et qui tombe." Je me mêle à la foule, avec quelques parlementaires. Dans tous les coeurs et sur toutes les lèvres, la même question : "Comment percevoir l'avenir, dans un tel présent ? Peut-on encore cultiver une espérance ? Malraux a déclaré : "Un monde sans espérance demeure irrespirable." Et je lui donne raison.

Trois pensées directrices m'ont été données pour nous en ce jour :
- décidément les choses ne vont pas bien dans le monde contemporain !
- pourtant, Dieu reste fidèle à ses promesses et Il nous donne une espérance malgré tout.
- la prière, la communication avec Dieu, représente un très grand cadeau de sa part.
A part Matthieu 24, mon attention a été attirée par un bien curieux livre de l'Ancien Testament : les Lamentations de Jérémie.

Merci, Monsieur le Pasteur, me direz-vous, pour semer de l'espérance, votre référence n'est vraiment pas fameuse ! Essayons tout de même et ouvrons ensemble le Livre de Dieu aux pages de ce poème en 5 chapitres. Nous sommes en 587 av. J.-C. et la ville de Jérusalem vient d'être prise par les troupes babyloniennes, selon les nombreuses prophéties qui annonçaient le jugement de Dieu sur son peuple impie. L'évènement était impensable pour la foi d'un Israélite: la terre promise conquise, la capitale détruite, le temple brûlé et le cortège des exactions et des déportés.
Puis, plus rien, le silence-radio de Dieu, sauf un flot de larmes, des cris de souffrance et cette angoissante question qui clôt le livre des Lamentations : "Ô Dieu, nous aurais-tu entièrement rejetés ?" C'est aussi la question de milliers de personnes confrontées à toutes les tragédies de la vie aujourd'hui !
Le titre du livre dans nos bibles est : "Les Lamentations de Jérémie", mais les Juifs le nomment EKAH, selon le premier mot de chaque chapitre. Et quoi ! a traduit Louis Segond par imitation phonétique. Comment ! avec point d'exclamation pourrions-nous traduire, ou encore, comme une version de la Bible le donne : Aïe ! et au chapitre 3, trois fois plus long que tous les autres, Aïe ! Aïe ! Aïe ! ce qui exprime bien la pensée du prophète !
Aucun livre de toute la Bible n'a de disposition poétique plus élaborée que celui-ci. Le nombre des versets et leur longueur sont les mêmes dans chaque chapitre. Nous trouvons 22 versets pour les chapitres l, 2, 4 et 5 et 66 versets pour le chapitre 3, 22 versets comme les 22 lettres de l'alphabet hébreu, et chaque verset commence par une lettre différente de cet alphabet : aleph, beth, gamel, a, b, c. Cette structure symétrique apporte une grande beauté au texte, attire l'attention du lecteur et favorise la mémorisation.
Malheureusement, nos traductions nous font perdre quelque chose de toute cette richesse. J'ai mal et je chante ma souffrance, telle une complainte, dit le prophète, de A jusqu'à Z, cela ne va plus! comprenons-nous ? Chaque année liturgique juive, ce petit livre est lu publiquement pour ne jamais plus en oublier le contenu et le message.
Lisez vous-mêmes les Lamentations de Jérémie, pour découvrir tout ce torrent de larmes. Pour qui le prophète pleure-t-il ? Pour une ville, sa ville, Jérusalem et pour un quartier de cette ville, Sion, l'une des sept collines, la cité de David, la partie la plus ancienne de la ville du Grand Roi. .
Il s'agit bien d'une ville puisqu'une lecture attentive nous en fait réunir les indices : le texte parle de murs, de portes - toutes les villes de l'époque avalent de puissants murs protecteurs, de rues et de places, de palais et du sanctuaire, et, finalement, du peuple et de ses dirigeants.
Combien de nous ici habitent dans une ville ou vraiment à proximité ? Levez la main s'il vous plaît ! Oui, un très grand nombre, comme vous ne pouvez pas le voir vous qui m'écoutez au moyen de la transmission radiodiffusée !
Voilà un phénomène sociologique bien démontré : nous habitons de plus en plus en ville ou nous y travaillons pour le moins. Mais combien de nous auraient l'idée apparemment saugrenue de prier pour leur ville ?

Les tout premiers versets du premier chapitre nous mettent tout de suite au parfum : les conséquences du péché de la ville sont effrayantes : mort, servitude, oppression, absence de repos, humiliation, perte de la relation avec Dieu, détresse, misère, et grandes souffrances. Des images très fortes nous aident à comprendre l'étendue du désastre : "Je suis comme un oiseau pourchassé … mes ennemis me jettent dans une fosse, fondent sur nous comme des aigles … nous courrons vers nulle part le joug sur le cou … et Dieu qui nous déchire comme un lion … et le fameux "mur des lamentations" au chapitre 2, le verset 18.
Et, très courageusement, Jérémie en conclut que "chacun se plaigne de ses propres péchés", Lam. 3, v. 38, ce n'est pas la faute des autres et du système, mais bien notre propre responsabilité. Pour couronner le tout, le prophète rejoint nos contemporains et soupire lamentablement, c'est vraiment ainsi qu'il faut le dire : "Je n'ai plus d'espérance !" Lamentations 3, verset 18. Si je devais m'arrêter à ce point, chers amis, je serais le plus malheureux de tous les prêcheurs ! Heureusement que cela n'est pas le cas !

Premier point :
Avez-vous remarqué que le nom de Dieu, sous ses diverses formes dans la Bible, se retrouve à presque toutes les lignes de ces tragiques poèmes qui illustrent une tragique réalité ? Dieu, ce qui signifie les Puissants : Adonaï, le Seigneur; Yahveh, l'Éternel, Celui qui est le Très-Haut.
Son caractère aussi apparaît tout au long du livre, comme sa sainteté, sa justice, sa droiture, sa bonté, et sa volonté de nous sauver tous !
Dieu est là, Il n'est pas dépassé par les événements, Il reste le même, Il nous aime, Il veut nous secourir, quelle source de consolation et d'espérance !

En Allemagne, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, des soldats alliés inspectaient maisons et fermes à la recherche de tireurs isolés. Dans une demeure abandonnée et presque entièrement démolie, ils fouillèrent la cave, une lampe de poche à la main. Là, sur un mur en ruine, une victime de l'Holocauste avait gravé une étoile de David, et, au-dessus, elle avait écrit : "Je crois en le soleil, même quand il ne brille pas. Je crois en l'amour, même quand on ne le voit pas. Je crois en Dieu, même quand il se tait.", cité par Robert Schuller, USA. Cependant, il y a encore plus d'espérance dans les Lamentations de Jérémie.

Deuxième point :
En psychologie élémentaire, nous connaissons les dialogues intérieurs, parfois conscients, parfois inconscients, réfléchis ou automatiques. Nous les reconnaissons à des phrases telles que : "Je me demande, … il se dit à Iui-même; … je m'interroge, … tu dis en ton cœur." J'entends Heidi, ma femme, qui prépare son dîner, se dire à elle-même : "Mets la grosse casserole sur la plaque arrière, la petite devant à gauche, et tu as de la place pour la sauce." Ce sont là des dialogues intérieurs, extériorisés !
Comme dans nos vies, la Bible en est remplie : "Je me disais dans ma sécurité," chante David dans un psaume et la femme atteinte d'une perte de sang «…se disait en elle-même : si je puis seulement toucher son vêtement - celui de Jésus -, je serai guérie. » trouvons-nous dans Matthieu 9. Et cette femme fut guérie à l'heure même, conclut le récit biblique. Gloire à Dieu !

Ces dialogues intérieurs peuvent représenter de véritables prises de position de notre esprit, face à notre âme et à notre corps, comme David qui affirme : "Mon âme, loue l'Eternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! " Psaume 103. Or, Jérémie exprime dans ce livre, non seulement un dialogue intérieur pessimiste, dramatique et qui nous fait mal, voir le chapitre 3, les versets 10 à 18, mais change tout à coup de dialogue intérieur, je lis pour vous la suite du texte dans la version en français courant : "C'est un amer poison pour moi que de penser à ma misère et à mon déracinement. Je n'en peux rien oublier et je reste accablé. Mais voici ce que je veux me rappeler, voici ma raison d'espérer: les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n'est pas au bout de son amour. Sa bonté se renouvelle chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur ! Je le dis : le Seigneur est mon trésor, voilà pourquoi j'espère en Lui."
Le prophète prend position, change de dialogue intérieur, prend autorité sur ses noires pensées, découvre Dieu et sa fidélité, trouve une raison d'espérer encore, voit le bout du tunnel parce que l'amour du Seigneur n'est pas au bout !
Quels sont vos dialogues intérieurs ? Voudriez-vous changer l'amertume de vos dialogues intérieurs pour découvrir des raisons d'espérer ?

Troisième et dernier point :
Tous les chants des Lamentations de Jérémie sont des prières. "Éternel, regarde ma misère", prie le prophète au premier chapitre. Lamentations 2, v.19, je lis : "Répands ton cœur comme de l'eau en présence du Seigneur. Lève tes mains vers lui pour la vie de tes enfants !" Cela représente un vibrant appel à prier en faveur des générations qui nous succèdent!
Au chapitre 3, Jérémie prie en s'appuyant sur son Dieu et sur son caractère, prière puissante. Le verset 39 évoque la repentance, je plaide coupable, Seigneur; le verset 40, le retour à Dieu que représente un véritable changement de mentalité - nous disons conversion à Dieu, pour qu'Il nous sauve ! Le prophète porte un véritable fardeau de prière, voir les versets 49 à 54, mais il invoque l'Éternel, c'est à dire, crie à lui. Dieu l'entend, l'exauce, et lui dit : "Ne crains pas !" Alors il chante de tout son cœur, je lis le verset 58 : "Seigneur, tu as défendu la cause de mon âme, tu as plaidé pour moi, tu m'as sauvé la vie !"
Le quatrième chapitre nous décrit un horizon complètement bouché dans la prière, et nous savons que cela nous arrive aussi, n'est-ce pas ? Et le dernier chapitre représente une prière désespérée vers Dieu qui nous redonne l'espérance !
Nous venons de brosser un tableau tellement sombre au travers de Matthieu 24 et des Lamentations de Jérémie, pour découvrir, étonnamment, toute la lumière qui se trouve derrière ou au-dessus ou en dedans et qui perce les couches pour parvenir jusqu'à nous. "Oui, il y a de l'espérance pour ton avenir, car je connais les projets que j'ai formés pour toi, dit le Seigneur", je cite Jérémie 29, verset 11.

Laissez-moi terminer par une histoire vraie.
En 1921, un couple missionnaire, David et Svea Flood, avec leur petit garçon de 2 ans, ont quitté la Suède pour le Congo belge au coeur même de l'Afrique. Ils ont rejoint un autre couple scandinave, les Eriksson et s'enfoncèrent dans une région totalement isolée et perdue, jusqu'au village de N'dolera. Le chef refusa l'accès de son village de crainte de s'aliéner les dieux locaux, et les deux couples s'éloignèrent vers la montagne pour construire leurs huttes de boue. Ils prièrent pour une percée spirituelle qui ne se produisit pas.
Le seul contact avec le village fut un jeune garçon qui, deux fois par semaine, leur vendait des poules et des oeufs pour survivre. Svea, la femme de David, réussit à cheminer spirituellement avec ce garçon qui restait le seul africain auquel elle pouvait parler, et le conduisit à rencontrer Jésus comme son Sauveur. Il n'y eut pas d'autres signes d'encouragement ni de fruits de leur ministère. La malaria frappa un membre après l'autre de la petite équipe missionnaire, et le couple Eriksson décida de retourner à la station principale devant un pareil échec. Svea tomba enceinte et quand le moment de la naissance arriva, le chef du village permit à une femme expérimentée de lui apporter de l'aide.
Une petite fille vint au monde, mais la maman, dévorée de fièvre, et leur garçon moururent tous les deux. David revint à la station missionnaire principale, remit sa petite
fille au couple Eriksson et retourna en Suède en disant : Dieu a ruiné toute ma vie en me prenant ma femme et mon fils et me laissant incapable de prendre soin de ma fille Aina. Les Eriksson prirent soin de l'enfant, mais moururent eux aussi et l'enfant fut confiée à des missionnaires américains qui retournèrent au pays où elle fut élevée sous le nom de Aggie, dans le Dakota du Sud.
En tant que jeune fille, Aggie: grandit dans la foi en Dieu, visita un collège biblique et se maria. Son mari devint président d’un collège chrétien dans la région de Seattle où beaucoup de personnes sont originaires de la Scandinavie. Un jour, un magazine suédois tomba entre ses mains. Elle ne pouvait pas le lire, mais remarqua une photo d'une tombe au Congo, avec la mention "Svea Flood". Une camarade put lui traduire le texte qui racontait l'histoire du couple missionnaire blanc à N'dolera, la naissance d'une petite fille, la mort de la maman et de son fils, la conversion à Jésus-Christ du garçon qui leur vendait de la nourriture, leur seul contact parmi cette population. Il avait gagné la confiance du chef, construit une école dans le village, et conduit à Jésus les étudiants d'abord, puis leurs familles, même le chef du village. Il y avait en ce moment-là quelque 600 chrétiens dans ce village, et tout cela au travers du sacrifice de David et Svea Flood.
A la date du 25e anniversaire de mariage d'Aggie, elle reçut des billets d'avion pour un voyage en Suède et chercha à retrouver son vrai père. Devenu un vieil homme, David s'était remarié, avait engendré 4 autres enfants, et dissipé sa vie dans l'abandon de Dieu et l'alcool. Atteint dans sa santé, il attendait la mort dans l'amertume et ne voulait pas même entendre le nom du Dieu qui lui avait pris sa femme et son fils. Aggie put le retrouver, il la reconnut et apprit tous les merveilleux fruits que leur ministère avait produits au Congo et trouva la paix et la communion avec Dieu avant de le rejoindre pour toujours.

C'est beau, n'est-ce pas ? Mais l'histoire ne se termine pas là ! Quelques années plus tard, Aggie assista, avec son mari, à une conférence missionnaire à Londres. Elle entendit le discours d'un pasteur principal représentant plus de 110'000 chrétiens de sa région au Zaïre, l'ex-Congo belge. Il raconta la progression fulgurante de l'Évangile de Jésus-Christ dans son pays. Aggie s'approcha de lui, à la fin de la réunion, et, en se faisant connaître, lui demanda s'il avait connu David et Svea Flood. "Oui, Madame, répondit le pasteur, c'est Svea qui me conduisit au Seigneur. Je suis le garçon qui apporta de la nourriture à vos parents, avant même que vous ne soyez née. En fait, et jusqu'à ce jour, la tombe de votre mère et sa mémoire ont été honorées par mon peuple. Vous devriez venir en Afrique, dans notre région, car votre mère est la personne la plus importante de notre histoire !"

Et c'est exactement ce qui arriva. Aggie et son mari furent merveilleusement accueillis par une foule qui les acclamait. Le pasteur les escorta jusqu'à la tombe de la mère d'Aggie où ils s'agenouillèrent pour prier et rendre grâces à Dieu. Le thème du sermon du pasteur, le dimanche qui suivait fut tiré de l'Évangile de Jean, chapitre 12, le verset 24 : "A moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul. Mais s'il meurt, il produit une grande quantité de semences." et il conclut par le Psaume 126, le verset 5 : "Ceux qui sèment avec larmes, moissonneront avec chants d'allégresse."

Chers frères et soeurs, chers amis, il est une espérance pour chacun de nous ! L'Alliance Évangélique universelle confesse cette déclaration de foi: "Nous sommes dans l'attente du retour personnel et visible du Seigneur Jésus-Christ."
Quelles sont donc vos attentes personnelles ? Croyez-vous à ce que Jésus enseigne et prédit à ses disciples dans Matthieu 24 ? Après avoir ressenti l'actualité du livre des Lamentations de Jérémie et pesé quelque peu l'énormité de sa souffrance, aimeriez-vous découvrir que Dieu reste toujours présent au milieu de tous ces drames ? Aimeriez-vous prendre position dans votre monde de pensée face à vos dialogues intérieurs négatifs et destructeurs, pour vous tourner vers Dieu et retrouver l'espérance ? Aimeriez-vous plaider coupable, en cessant d'accuser les autres de vos malheurs, et retourner à Dieu, dans une authentique conversion, pour recevoir le pardon de tous vos péchés et Jésus comme votre Sauveur et Seigneur ? Aimeriez-vous répondre à l'enseignement et l'encouragement à la prière, tels que les Lamentations de Jérémie nous l'apportent et prier ? Aimeriez-vous enfin redécouvrir l'espérance, pour non seulement la vivre personnellement et en famille, mais la semer autour de vous dans un monde qui en a tant besoin ? Prenez donc maintenant cette décision qui vous sauvera et changera votre vie, pour la gloire de Dieu !
Que le Seigneur vous bénisse !

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Détails

Avec la participation de
Orgue
Fanfare de l'Armée du Salut
Musique
Chorale et groupe musical de circonstance, dir. Etienne Rochat

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