Les fidèles laissent éclater leur foi en paroles, en cris et en gestes.
L’heure d’adoration qui précède la prédication se vit en communion. L’atmosphère est propice au laisser-aller des corps.
Des calebasses sèches accrochées à un bâton agité au rythme de la louange et du déhanchement du corps résonnent dans le temple
Le culte rassemble toutes les générations. Difficile pourtant pour les plus jeunes de rester attentifs à la parole, distraits par d’autres messages.
Les responsables du culte gardent un œil sur les enfants réunis sur un même banc et n’hésitent pas à remettre à l’ordre les plus dissipés.
Un couple est venu de Lausanne pour raconter ses épreuves passées. Un témoignage intime, parfois cru sur la maladie, la grossesse difficile.
Dans le fond du temple, un homme prie tout en gardant à l’œil le jeune homme qu’il forme dans le cadre du département média de l’Eglise.
La chorale entraîne l’assemblée dans des chants mêlés de danses durant une heure d’adoration qui ouvre chaque culte dominical.
Avant de passer le flambeau aux prédicateurs, le responsable de l’adoration loue le nom de Jésus une heure durant.
Drapés africains, bijoux éclatants, lunettes de soleil et vestons de cérémonies, les fidèles ne laissent rien au hasard dans le choix de leur tenue dominicale.
La journaliste Marie Destraz et le photographe Dom Smaz sont allés à la rencontre des fidèles de la mission évangélique de Genève au temple de Châtelaine. Impressions de terrain.