Le règne de Dieu: du carburant pour l'Espérance

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Écouter le culte :

Durant les 40 jours entre Pâques et Pentecôte, le Ressuscité s'entretient avec ses disciples au sujet du "Royaume de Dieu" et de ses moyens d'expansion. La réalisation de ce règne est encore en cours et invite les chrétiens à prolonger l'action du Christ. Les relations entre les humains seront transformées et ce "Royaume" s'étendra. Jésus surprend ses disciples encore trop centrés sur eux-mêmes et les appelle, après avoir reçu l'Esprit-Saint, à être ses témoins, par cercles concentriques, et sans limites territoriales.


Chers amis, frères et sœurs en Jésus-Christ, chers auditeurs, bonjour !

Dans ce temps mystérieux du calendrier liturgique, entre Pâques et Pentecôte, nous méditons le curieux programme appelé « règne de Dieu » qui devait renaître après la résurrection. Il a été au cœur du message de Jésus et reste l’objet de la discussion entre le Ressuscité et les apôtres. Le règne de Dieu est le thème central de l’espérance à la fois du judaïsme et du christianisme.

Écoutons le récit que nous en fait Luc dans le livre des Actes des Apôtres au chapitre 1 du verset 3 au verset 8 (version TOB) :

« C’est à eux que Jésus s’était présenté vivant après sa passion : ils en avaient eu plus d’une preuve alors que, pendant quarante jours, il s’était fait voir d’eux et les avait entretenus du règne de Dieu.

Au cours d’un repas avec eux, il leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, « celle, dit-il, que vous avez entendue de ma bouche : Jean a bien donné le baptême d’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit-Saint que vous serez baptisés d’ici quelques jours ». Ils étaient donc réunis et lui avaient posé cette question : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ? » Il leur dit : « Vous n’avez pas à connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité ; mais vous allez recevoir une puissance, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Après la crucifixion de leur maître, l’abattement des apôtres fait lentement place à une espérance nouvelle. Petit à petit, les disciples se sentent à nouveau concernés par un programme. L’éclairage de Pâques ouvre alors de nouvelles perspectives…

C’est comme si le Christ nous faisait comprendre après la résurrection :
- Ressaisissez-vous, le programme continue ! ou alors
- A votre tour d’en devenir les acteurs !

1. Nous allons d’abord parler des espérances nées de la nouvelle situation

« Il les avait entretenus du règne de Dieu » (Actes 1, 3).

Qu’est-ce que Jésus a bien pu leur dire de neuf au sujet de ce « règne » ou bien pu leur rappeler ?

La seule évocation de l’expression « règne de Dieu » éveille assez rapidement dans nos esprits le souvenir de comportements comme celui de djihadistes ou de talibans ou autres croisés, guerriers des religions ou inquisiteurs qui ont décidé d’imposer leurs points de vue religieux ou moraux dans un territoire donné, au nom de Dieu ou d’une autre idéologie. Le règne d’une idéologie laïque ou religieuse… Du coup, on pense confusément que la démocratie, gouvernement par le peuple, est incompatible avec le « règne de Dieu »... Mais s’agissant de l’Évangile, il n’en est rien. Il est heureux que de tels régimes démocratiques existent. Chaque fois que, par le passé, l’Église a eu recours aux instruments de la contrainte, la foi elle-même, la réputation du Seigneur en a souffert.

Mais revenons aux apôtres en contact avec le Ressuscité : puisque la résurrection avait confirmé Jésus comme Messie vainqueur, ils interrogeaient Jésus sur le moment de la restauration du prestige national, comme Israël l’avait par exemple vécu au temps de Salomon. La première préoccupation des apôtres réunis révèle leur espérance folle : « Est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ? » (Actes 1 v. 6). La question du timing et la question de la nature de ce règne sont au cœur même de leurs discussions.

C’est qu’avec la venue du Messie, on attendait de la nourriture suffisante, le plein-emploi, la gloire de la religion nationale et la sécurité d’une armée puissante (nationale bien entendu), la suprématie sur les autres nations, le fait d’avoir raison contre elles, voire de les châtier… et c’est autre chose qui est venu, un autre moyen de conquête. Petit à petit, comme le dit Philip Yancey, « il devint clair que Jésus évoquait un type de royaume étrangement différent » (Philip Yancey, « Ce Jésus que je ne connaissais pas… », Editions Farel, p. 245).

Jésus va donc répondre à l’aspiration des apôtres de bien curieuse manière : le Royaume « pour Israël » viendra, en son temps, dans sa plénitude, lors de la venue en gloire du Seigneur, un jour connu du Père seul, mais les autres nations seront également associées à ce programme. La Gloire du Règne se manifestera, non en asservissant autrui, mais en allant à la rencontre d’autrui, non en concentrant le pouvoir en un lieu, mais en tâchant de faire de nouveaux frères et de nouvelles soeurs dans la famille de Dieu en tous lieux. Cela se mettra en place par cercles concentriques à partir de Jérusalem, par la seule force d’un message et d’une attitude empreinte de la grâce de Dieu.

Imaginons les réactions des apôtres dans ce pays alors occupé par les troupes romaines ; les factions juives des révolutionnaires zélotes voyaient la chose autrement… Certains des apôtres de Jésus imaginaient la venue du Royaume comme une reconquête, violente au besoin, de la libération nationale et surtout de sa gloire. Pour cela ils étaient prêts eux aussi à en découdre.

Mais le signal de la révolte n’est jamais venu de la part de Jésus. Au contraire, durant son ministère, Jésus a envoyé les disciples sans bâton, sans réserves, juste avec la parole, vulnérables. Et l’unique fois où une foule a voulu le faire roi par la force (Jn 6, 15), Jésus s’est mystérieusement retiré, expliquant que son royaume n’était pas régi de cette manière, que les armes de son règne étaient autres (Jn 18, 36)… Avouez qu’il y a de quoi être déconcerté, même sans être vraiment un révolutionnaire nationaliste.

Même après avoir vaincu la mort elle-même, le même programme continue, Jésus livre une condition indispensable à la mise en place de ce programme : « vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit ». Il précise le moyen de diffusion : « vous serez mes témoins », et enfin le but : que cela ait lieu ici, à côté, et jusqu’à atteindre le monde entier.

Ces trois précisions nous guideront : la condition, le moyen et le but.


2. La condition indispensable : attendre l’Esprit promis

Pour la réalisation de ce programme appelé « Règne de Dieu », Jésus insiste qu’il faudra attendre une force de vie, appelée « baptême dans l’Esprit-Saint ». Celui-ci n’a pas pour origine les bonnes intentions des apôtres ; l’Esprit viendra bientôt de Jésus Lui-même et du Père. Il sera le mode de leur assistance aux disciples pour gouverner leur action. Il faudra l’attendre, en fait attendre Pentecôte.

Jésus n’avait pas envoyé les apôtres tout de suite à la résurrection. La raison se trouve pour l’essentiel dans le cœur même des apôtres, le cœur encore dur (voir par exemple Ezéchiel 36, 26-27, v. 36), à l’entendement encore tordu et encore formaté par l’abus de pouvoir, même après la passion : c’est que nos esprits, comme les leurs, tellement obnubilés par la poursuite des intérêts personnels, de clan, de groupe et par la recherche de notre sécurité au détriment de celle des autres, doivent vraiment changer pour aimer, n’est-il pas vrai ? Il ne faut rien de moins qu’une transformation de la mentalité pour entrer dans ce type de mission.

Dit en passant, les mouvements dits de « l’Esprit » n’ont pas toujours été inspirés par l’Esprit-Saint, loin de là, les mouvements plus sages eux du reste non plus. Jésus a annoncé qu’il faudra cet autre esprit qu’il enverrait une fois glorifié, cet autre paramétrage d’En-Haut, force de recréation nécessaire, puissance de Dieu pour poursuivre ce programme-là.

L’Esprit m’aidera à apprendre la langue de l’autre, quelle que soit sa langue, pour faire comprendre la beauté du plan divin. C’est cela qui arrivera à Pentecôte. On arrivera à se faire comprendre de l’autre, qui n’est pas tout à fait de ma tribu. Cette transformation est un processus qui doit se renouveler ; il sera indispensable chaque jour de dépendre de l’Esprit et de réorienter nos actions, de purifier nos espérances déplacées et de redire nos priorités en faveur des prochains. Il importera, comme le dit l’apôtre Paul, de « marcher sous l’impulsion de l’Esprit » (Ga 5, 25).

Une fois reçu, cet Esprit nous rendra en mesure d’accomplir l’ordre du Christ : « Vous serez mes témoins ». Ils ne seront plus repliés alors derrière les portes barrées du fait de leur peur des autorités religieuses ou politiques – qui venaient de mettre à mort leur Seigneur et Sauveur -, mais s’ouvriront aux autres, même au péril de leur vie. L’amour est plus fort que la mort, car cette dernière a perdu son caractère final et c’est au Christ souverain et à lui seul qu’on aura à rendre compte de la gestion de sa vie. L’Esprit rend ainsi capable de tenir et d’agir y compris loin de sa zone de confort, dans l’inconnu, y compris dans des situations qui paraissent sans espoir.

3. Un moyen de diffusion est précisé : devenir les témoins de Jésus

Ce qui est typique de Jésus, c’est d’aimer par-dessus tout le Royaume, c’est de refuser le recours à la contrainte et ne faire usage que de la force de la Parole de vérité, avec l’aide de l’Esprit. Ce type de confrontation aimante est la seule force au fond qui révèle les pensées des cœurs. Si on contraint une idée, tous les hypocrites de la terre se mettront à genou. Si on se propose de la vulnérabilité, les pensées des cœurs, y compris la méchanceté, se révèlent. Or, on ne peut être délivré de sa méchanceté qu’en se l’avouant. Cette force est la seule capable, comme le dira Martin Luther King, de « transformer un ennemi en un ami », ou comme le disait l’apôtre Paul, à être « vainqueur du mal par le bien » (Ro 12, 21), n’est-ce pas cela précisément qui a mené Jésus à offrir sa vie ? Cette force seule permet le changement de cœur et la réorientation de son mode de vie. C’est le moyen de propagation choisi par le Seigneur pour aller de l’avant.

Parlons du « témoin » : celui-ci évoque un fait auquel il a assisté. « Témoigner », c’est d’abord ce qui se passe lorsqu’on est interrogé, qu’on a à rendre compte, aussi dans un tribunal lorsqu’on est sommé de s’expliquer sur ce qu’on a vu, entendu ou qu’on choisit de le dire sans y être contraint. Le témoin n’a d’arme que ce dont il atteste, ici en l’occurrence, en rapport avec Jésus, vous serez « MES témoins» dit Jésus. Nous le sommes à la suite de nombreux témoins et de transformations expérimentées dans nos propres vies.

Les apôtres seront à la fois témoins des souffrances de Jésus, de son enseignement et témoins de sa résurrection, c’est pourquoi ils sont indispensables. Le témoin c’est, en grec, le MARTYRIOS, d’où est tiré notre mot « martyr ». Mais, prenons garde, toutes les idéologies, toutes les causes et toutes les patries ont eu leurs martyrs. Avoir des martyrs n’est pas encore un gage de vérité ou de fidélité au Seigneur. Les apôtres appelés à être des « témoins » de Jésus attesteront ce qu’ils ont « vu et entendu » (22, 15) de ce Jésus, mais en même temps, à la suite de Jésus, n’useront pas de moyens de contrainte et sont comme une armée qui ne verse pas de sang pour faire avancer ce qui est devenu leur cause.

Quel sera l’effet d’une parole dite dans la vulnérabilité ? Une fois le témoignage rendu, on n’en connaît pas les effets. Accueil ou refus, succès ou échec, cela n’altère pas le mandat donné d’être ses témoins.

Nous sommes, en tant que chrétiens, les disciples d’un Seigneur qui sert (Luc 22, 25-27), qui a donné sa vie alors que nous étions ennemis. Chaque fois que l’Église ou des chrétiens ont eu recours à la passion de la réconciliation et à l’engagement pour une justice qui restaure les relations, l’Évangile, c’est-à-dire la réputation du Seigneur, en a été agrandie. Le Royaume de Jésus avance, mais de l’intérieur, comme un ferment, d’abord en gagnant les coeurs. Le Royaume fonde des lieux de vie fraternels que l’on peut rejoindre ou ne pas rejoindre pour vivre autre chose. Le Royaume progresse par des actes très simples par tout un chacun, souvent dans les marges, dans la vulnérabilité…


4. Enfin le but : ici, à côté, jusqu’aux extrémités de la terre

Avec la force de l’Esprit, les apôtres et les disciples partiront, s’exileront, de manière parfois planifiée et parfois de manière non planifiée, dans d’autres cultures en renonçant à la toute-puissance. Ce règne s’est aujourd’hui étendu dans le monde entier et il se poursuit. Parfois, il doit être regagné à Jérusalem même, c’est-à-dire dans le lieu même où, par le passé, l’Évangile était parti. C’est le cas de nos pays également.

Mais l’espérance nous invite aussi ici à regarder vers l’avant, vers le projet de Dieu qui continue à se déployer ici et dans le monde entier. Il y a des signes encourageants que l’on peut observer, parmi lesquels notre héritage (l’Évangile toujours actuel auquel nous sommes attachés), les nombreuses personnes de tous âges qui y ont conformé leur vie, les artisans de paix d’aujourd’hui connus ou inconnus, le témoignage de vies transformées, les délivrances, les lieux de vie fraternelle qui se vivent sous différentes formes. Bénissons Dieu pour les jeunes d’aujourd’hui qui découvrent cette bonne nouvelle, qui confessent à leur tour Jésus-Christ et qui veulent le servir, Lui et son projet. Bénissons Dieu pour l’action du Saint-Esprit à l’œuvre aujourd’hui encore dans la vie de croyants du monde entier et qui témoignent de Jésus en toute simplicité. Enfin, bénissons Dieu pour l’unité croissante entre ceux qui aiment Jésus-Christ et son règne, unité qui transcende les barrières dénominationnelles ou d’institutions.

Nous vivons des temps fascinants. Dans un monde d’égoïsme, de repli sur soi, d’anxiété, de famine et de querelle, Dieu, tranquillement, construit son Royaume. Il est important que les croyants également, nous nous inscrivions dans cette dynamique, pour ne pas en être des spectateurs seulement, mais également des acteurs comme le furent les premiers apôtres.


Il est temps de conclure.

Aimons-nous le règne de Dieu ? Aspirons-nous encore à ce qu’il se propage ? Pour sa réalisation, il est important de demander à Dieu du carburant pour notre Espérance. Voyez-vous, dans nos régions, beaucoup de personnes « craignent » encore Dieu, mais sans plus vraiment l’aimer. Pas étonnant, dès lors, qu’ils ne sont pas disponibles à son projet. Sans doute ne le connaissent-ils pas non plus comme il est vraiment. Il leur faut redécouvrir le simple évangile du Dieu sauveur passionné de création guérie, passionné de relation, le Dieu qui aime, qui m’aime passionnément.

C’est l’Esprit-Saint qui en sera le carburant nouveau. Qu’à notre tour, il nous en oigne pour annoncer « la bonne nouvelle aux pauvres » (Luc 4, 18).

Nous avons la coutume à l’Église Évangélique de Villard à Lausanne, sur la demande de jeunes adultes, de proposer des défis pratiques. Alors, lorsqu’on s’ouvre à cette compréhension de Jésus et de son règne, on se risque à sortir de sa zone de confort :

- J’invite les jeunes à poser un signe concret de ce règne et, durant les 7 jours qui viennent, à se pencher vers une personne précise qui est en dehors même de vos cercles d’amis, pour lui venir en aide, et de lui dire par les actes et la parole que c’est à cause de Jésus.
- J’invite les adultes à ne pas accumuler de trésors sur la terre au-delà du raisonnable et de libérer du temps afin d’en faire profiter d’autres et de poser un signe concret en pourvoyant au nécessaire pour une personne dans le besoin, et de lui dire que nous avons une dette de reconnaissance envers Jésus
- J’invite les aînés à avoir une parole spéciale de bienveillance envers un membre de leur propre famille, ou de leur voisinage, en leur disant que l’essentiel dans la vie c’est l’amour de Dieu et que notre espérance est en Lui, Jésus.

Imaginez comment les choses changeraient si chacune des personnes qui entendent ce message ne faisait que cette simple action… À quel point le Royaume de Dieu s’étendrait dans la région ! C’est cela le règne de Dieu, comme un levain qui transforme toute la pâte, de l’intérieur. Du carburant pour l’Espérance ? Jésus-Christ nous en propose aujourd’hui l'énergie, la manière, et aussi le but. Que son règne vienne et que sa volonté soit faite (par nous) sur la terre, comme aux cieux !

Amen.

Prière d’intercession

Seigneur notre Dieu, merci pour ton règne qui vient et qui est déjà présent.
Merci d’être venu toi-même en Jésus-Christ pour nous l’annoncer et pour nous inviter à y prendre part. C’est un grand honneur que tu nous fais. Conduis chacun à accepter ton invitation.
Merci de pardonner nos fautes et de vouloir nous accueillir tous dans ton Royaume, qui que nous soyons, jeune ou âgé, bien portant ou malade, riche ou pauvre.
C’est ton immense amour qui nous accueille, qui nous guérit et nous transforme pour vivre des valeurs de ton Royaume. Pour cela, remplis-nous de ton Esprit.
Cette semaine et dans tous les jours qui viennent, fais de nous, par ton Esprit, des porteurs de ta justice, de réconciliation et de ton amour, à l’école, dans nos lieux de vie, nos places de travail.
Nous te prions pour les autorités de notre pays. Donne-leur compétence et garde-les dans l’intégrité, soucieuses du bien-être de tous et surtout des plus faibles, au près comme au loin.
Nous intercédons pour tous les pays en guerre, pour que des voies de réconciliation se créent. Renouvelle les forces et le courage de tous les artisans de paix.
De très nombreux enfants dans le monde souffrent de maladie, de maltraitance ou ne mangent pas à leur faim. Nous te demandons Seigneur qu’il leur soit porté secours.
Soutiens ton Église sur toute la face de la terre pour qu’elle annonce fidèlement la bonne nouvelle de ta Résurrection Jésus, de ton Royaume de justice, d’amour, de réconciliation.
Ô Dieu notre Père, que ton règne vienne, dans nos vies et dans le monde. Par Jésus notre Seigneur et notre Sauveur, nous te prions.

Amen.

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Détails

Avec la participation de
Valérie Compaoré
Orgue
Musique
Marc-André Dubath, flûte traversiaire et saxophone, Aurélien Fauquex, percussion et Corinne Morey, piano acoustique