Les quatre affiches signées Norman Rockwell ont été réalisées dans le contexte de la Deuxième Guerre mondiale. Elles représentent les libertés de parole, de culte, celle de vivre à l'abri du besoin et de la peur. L'illustrateur participe ainsi à l'effort de guerre en rappelant que se battre pour protéger ces libertés est un devoir.
Cette théière abolitionniste de 1830 porte un motif courant, emblème de l'English Society for the Abolition of Slave Trade, fondée au XVIIIe siècle. On y buvait du thé servi sans sucre, celui-ce provenant de l'exploitation des esclaves noirs.
Qui est qui? Bref rappel des confessions présentes aux États-Unis et des célébrités qui en sont membres.
Sur le pont du Mayflower. Grâce à la réalité virtuelle, le visiteur est renvoyé dans le froid de 1620.
Parmi les bibles présentées, en bas au centre, la Geneva Bible traduite en 161 à Genève par des réfugiés anglais. Les Pères pèlerins l'ont prise avec eux sur le Mayflower vers l'Amérique. Sur la gauche, une conque, utilisée par un missionnaire au XVIIIe siècle, pour appeler les Indiens Delaware à la prière.
La communauté amish fait partie de ces minorités qui ont trouvé en Amérique une terre où vivre librement leur foi. Ici, des poupées sans visage, qui s'explique par le texte biblique «Tu ne feras point d'image taillée...», tiré de l'Exode. Elles s'accompagnent notamment d'un album en patchwork pour enfants et d'un tablier en Organdi de Saint-Gall porté par les jeunes filles lors du baptême.
Le logo de cette marque de céréale créée en 1877 représente un quaker en tenue traditionnelle. Le quakerisme apparaît aux États-Unis en 1656. Le mouvement donne une large place aux laïcs, puis aux femmes. Très impliqués dans la lutte abolitionniste, les quakers, en français «trembleurs», doivent leur nom à leur agitation pendant le culte.
L'exposition «Calvin en Amérique», à voir au Musée international de la Réforme à Genève jusqu'au 28 février, propose une plongée dans l'héritage laissé par les colons protestants débarqués sur les côtes américaines.