«Les organisations partenaires de l’EPER sont plutôt actives dans les soins à domicile et l’aide sociale; l’aide humanitaire est un nouveau métier pour elles. Mais tout le monde s’est mobilisé pour mettre en place un accueil aux frontières terrestres ou dans les gares, et offrir des centres d’accueil temporaires», relate Joëlle Herren
« Je ne crois pas que les personnes meurent de faim ou de froid: les centres d’accueil montés à la hâte fonctionnent bien, mais tous ne sont pas opérationnels et il manque du matériel et des traducteurs », note Joëlle Herren. « Et puis de l’aide psychologique est nécessaire. Tout comme des conseils pour savoir quel pays est susceptible de les accueillir, vers qui se tourner. Personne n’a une vue d’ensemble de la situation », souligne la responsable communication de l’EPER.
À la frontière entre Ukraine et Roumanie.
« L’afflux de réfugiés n’est pas massif comme en Pologne. Il s’agit plutôt d’arrivées disparates en voiture, bus, train ou à pied. Certains ne souhaitent pas quitter le territoire ukrainien et se basent dans toute la région du sud du pays, soit, car ils ne savent pas où aller d’autre, soit, car ils pensent retourner chez eux un jour », explique Joëlle Herren.
L’Entraide protestante suisse (EPER) vient en aide aux réfugié•es ukrainien•nes en Roumanie.
L’Entraide protestante suisse (EPER), active depuis longtemps en Roumanie, y réorganise ses actions pour répondre à l’afflux de réfugié•es ukrainien•nes. Sa responsable de communication, Joëlle Herren, s’est rendue sur place. Photos: Andràs D. Hajdù