
Écouter le culte :
Dialogue 1
Swalys : Je suis triste ce matin.
Emilie : Et pourquoi tu es triste ?
Swalys : Parce que c'est déjà la fin !
Emilie : Qu’est-ce qui est fini ?
Swalys : Plus que deux jours et c'est le réveillon de Noël !
Emilie : Mais c'est ça qu'on attend, non ?
Swalys : Non, pas moi ! Moi, j'aime le temps de l'Avent. J'aime quand on fabrique peu à peu les décorations, quand on allume les bougies… On prend le temps pour aller voir les amis, pour être en famille. On écoute les chants de Noël. L'air sent bon dans les maisons, on est bien plus joyeux... C'est bien d'avoir tout l'Avent pour être plus heureux !
Emilie : Oui, c'est vrai. Et aussi on pense aux cadeaux : les cadeaux, ils tombent pas du ciel ! Il faut le temps de les choisir, le temps de les fabriquer.
Swalys : C'est important les cadeaux,parce que on peut les échanger. On peut en donner et en recevoir.
Emilie : Moi je ne comprends pas qu'on décide de ne plus faire de cadeau à Noël, parce que c'est « commercial » et que ça détruit l'esprit de Noël. C'est pas cher en argent, un cadeau, c'est seulement cher en temps et c'est beau de recevoir un cadeau que quelqu'un a pris du temps de choisir.
Swalys : On est d'accord alors ! Se préparer pour Noël, ça prend du temps
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Dialogue 2
Swalys : J'aime bien la visite de Marie chez Elisabeth, et j'aime bien l'histoire de Marie et Joseph, c'est comme dans le film « L'étoile de Noël ». Et les anges, et les bergers, et tout ça… et c'est mignon ce bébé dans la crèche ! Mais je sais pas si c'est vraiment vrai.
Emilie : Je ne sais pas trop non plus. Mais je ne sais même pas si on a le droit de se poser cette question. Si on est chrétien, on doit y croire, non ?
Swalys : Je sais pas trop, je ne comprends pas trop ce qu'on fête. Si c'est l'anniversaire de Jésus, et que Jésus est Dieu, on fête l'anniversaire de Dieu, non ?
Emilie : Et si Jésus, c'est Dieu, est-ce que ce sont deux personnes ? Et est-ce on aurait pu mettre cette histoire dans une autre ville ? Parce que cette année, à cause de la guerre, à Bethlehem, ils n'ont même pas pu allumer la bougie de la paix.
Swalys : Tu vois, c'est aussi pour ça que je préfère l'Avent.
A Noël on est triste, et on a peur, à cause de la guerre partout, à cause des personnes qui sont seules ce jour-là, à cause des personnes qui ne sont pas avec nous et qui nous manquent.
Pendant l'Avent, on met tout ça de côté et on met de la lumière partout où on peut. Le 24 au soir, c'est comme si tout le chagrin du monde nous tombait dessus à un moment de la soirée, et en plus, il y a souvent plein de disputes dans les familles.
Emilie : C'est marrant, c'est le contraire du premier Noël. Les bergers étaient contents de vivre quelque chose de nouveau malgré leur peur, quelque chose qui les sorte de leur train-train.
C'est vrai, Noël, maintenant, ici, c'est une tradition, une habitude, et on a beaucoup d'habitudes. Et changer les habitudes, c'est compliqué !
Swalys : On s'est habitué à Noël, à Jésus ou Dieu, on a notre train-train de Noël !
Emilie : J'aimerais bien que des anges viennent nous bousculer ! On aurait peur, mais ce serait génial !
Swalys : Reste qu'un Noël sans neige, c'est pas Noël ! On pourrait faire des anges dans la neige, et des batailles de boules de neige, et des bonhommes rigolos…
Emilie : Je suis bien d'accord avec toi. Je voudrais qu'il y ait de la neige. Avec la neige, c'est comme si des étoiles tombaient du ciel pour venir nous faire rire.
Mais s'il n'y a pas de neige, j'ai un autre vœu : je voudrais voir un jour les anges débarquer au milieu de notre fête de Noël et nous bousculer en criant : « Allez, Allez, go ! Bougez-vous, n'ayez pas peur ! » J'aimerais ça vraiment !
Swalys : Oooh ! Ça y est, moi aussi je l'ai mon vœu ! Je voudrais avoir chaque jour ce temps de l'Avent, et que Noël soit toujours pour après-demain.